Quelques nouvelles et textes - publiés et inédits
(c) 1997-2013 Dominique Millette, tous droits réservés
Comment trouver la femme idéale, quand on est en mal d'amour? Maurice Dubonnet, vérificateur à Sudbury, dans le nord ontarien, brûle de rencontrer sa dulcinée en ligne. Le sort lui réserve une surprise : « @baisersdamour » Nouvelle publiée dans Virages, Éditions L'Interligne, numéro 63, printemps 2013. Elle avait trouvé la cible parfaite. Sauf qu'elle a été prise au jeu à son tour.... « La Cible » Nouvelle publiée dans Virages, Éditions L'Interligne, numéro 60, juin 2012. Blanche-Sel n’a pas de nom véritable. Elle l’a oublié, elle ne s’en souvient jamais. Elle change de nom à chaque client, comme elle change de chambre au Maple Crown Motel, le matin venu. « Blanche-Sel » Nouvelle publiée dans la revue québécoise de création littéraire Art Le Sabord, no. 53. (Épuisée) C'est vraiment pas évident, être tueuse en série. « Paf » Nouvelle inédite. Un photographe réalise un fantasme inouï. Quelle chance! « Déclic » Nouvelle publiée sur le site Web Océanides, du département de français de l'Université York. Maman est gentille. Elle vient nettoyer le bureau. Un jour, cependant... « Brin de ménage » Nouvelle publiée sur le site Web Océanides. |
Chez Prise de parole
Sommaire (quart de couverture) Deux femmes, libérées des plumes qui les ont définies, prennent la route et s’inventent un destin. La jeune aliénée, Nadja, ressuscitée des pages d’André Breton, parcourt le monde en âme errante à la recherche de la Vérité, de l’Amour et de la Justice sociale. Matilda, femme-organique de Pablo Neruda se libère de ses contraintes d’épouse modèle. Elle cherche un sens à sa vie, autant qu’un remède aux maux qui affligent ce monde. Les deux vies se croisent en Amérique latine, foyer mondial du réalisme magique. En utilisant toutes les permissions que donnent l’irrévérence, l’ironie et l’intelligence, « la Delphinée » s’attaque aux idées reçues sur l’Histoire, la Littérature, la Justice sociale et l’Amour et rompt avec la structure formelle du récit. Un roman tendre, généreux et dissident. ISBN 2-89423-063-X. Critique : "Impertinent dans le propos, La Delphinée est aussi un roman éclaté tant dans le contenu que dans la forme... Joyeusement irrévérencieuse, l'auteure déforme, raille, ironise et en remet. Délicieux." - Andrée Poulin, Le Droit. La Delphinée "s'attaque allègrement aux idées reçues" et "fait preuve d'un savoir assez vaste... En définitive, une œuvre impertinente, hautement dissidente, politique et érudite". - Marguerite Andersen, lauréate du Prix Trillium 1996 pour son roman La Soupe. Mention honorable ex-aequo, Salon du Livre de Toronto 1997 (deuxième place). Extraits : Petites notes biographiques Le dragon de Komodo Le calepin Commande numérique (PDF) : Entrepôt numérique Il est aussi en vente dans les librairies en ligne telles que Archambault, Livres Québécois, et Renaud Bray. |
« Le plus dur, c’est de ne plus être pharaon. Après tout, j’étais un dieu. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de démocratie ? J’ai toujours du mal à comprendre qu’on ne puisse pas fouetter les gens qui quêtent à qui mieux mieux dans la rue. Le manque de respect général vis-à-vis des gens au pouvoir me sidère. »
Une momie en mal de pays, un robot qui n’en est pas un, une déesse courroucée… autant de personnages insolites qui évoluent dans l’univers comico-philosophique de Dominique Millette. Un pharaon errant. Un pharaon momifié ressuscite au XXIe siècle. Vulnérable sous la burqa qui dissimule un corps dont il peine à conserver les morceaux en place, désemparé face à la vie urbaine, il tentera d’échapper à ses poursuivants et de retrouver la sécheresse du désert. Quitte ou double. Pour fuir une bande mafieuse, un acteur sur le déclin prend la place d’un robot humanoïde créé à son effigie. Il trouvera refuge dans la sphère intime de Lili, une jeune héritière sur le point de fêter ses vingt et un ans. Le pied à terre. Les dieux de l’Olympe, exaspérés par la bêtise des humains qui saccagent l’environnement, envoient Athéna sur Terre en mission d’observation. L’impitoyable et ombrageuse déesse parviendra-t-elle à mener son enquête sans se faire démasquer ? Les mortels trouveront-ils grâce à ses yeux ? Nouvelles • 231 pages • Papier 23,95 $ • Numérique 17,99 $ ISBN papier 978-2-89423-990-2 DOMINIQUE MILLETTE détient une maîtrise en économie politique internationale et travaille dans le domaine des communications. Elle a publié des nouvelles en français et en anglais ainsi qu’un roman – irrévérencieux et féministe –, La Delphinée (Prise de parole, 1997). Son parcours l’a amenée à photographier, d’une côte à l’autre, les paysages canadiens. Nomade à ses heures, elle reste attachée à la communauté franco-ontarienne dont elle est issue et où elle évolue depuis toujours. Quelques extraits Un pharaon errant : « ...Qu’est-ce que c’est que cette histoire de terroristes ? Je frôle les murs en essayant d’éviter qu’on me voie. J’aperçois des gens portant l’uniforme de la Gendarmerie royale du Canada. Mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour qu’on me soupçonne de la sorte ? Je ne veux même pas rester au Canada. Je me dirige le plus discrètement possible vers l’escalier en effaçant à la hâte l’appli d’écoute clandestine de mon téléphone intelligent. Peine perdue. Voilà Lise qui claironne mon nom. – Tiens, Amina ! On te cherche, tu sais. Les policiers m’aperçoivent. Lise esquisse un sourire malin. Est-ce elle qui a mis ces hommes sur ma piste ? Un policier émerge du couloir en tenant Fatima. Celle-ci balbutie de colère. – Les Enfants d’Abraham ne sont pas des terroristes ! Merde de merde et merdique de merde emmerdante. Le Compagnon Daniel. Lise se précipite pour allumer la radio. Le bulletin fait état des soupçons qui pèsent sur la Maison Ibrahim, à savoir qu’elle manoeuvrerait secrètement pour convertir les chrétiens et les pousser à s’engager dans des causes intégristes. Le journaliste interviewe un imam, qui explique que le Compagnon Daniel n’est même pas un musulman. Selon un politologue invité, la position des Enfants d’Abraham pourrait inciter les Occidentaux à s’opposer aux bombardements américains du Waziristan et d’autres régions abritant des terroristes. On accuse le Compagnon Daniel de menacer la sécurité nord-américaine en prêchant la paix... » Le pied à terre : « Le sol pavé de marbre trembla sous le poids des dieux assemblés. -Assez ! Ça fait deux mille ans qu’on se tasse et qu’on les laisse faire. Moi, je dis qu’il faut les submerger une fois pour toutes. Prenez mes vagues et envoyez chacun de ces misérables humains à son repos final sous la mer ! tonitrua Poséidon. Tandis qu’il secouait son trident et le frappait contre le sol pour accentuer ses propos, un morceau de plastique qui s’était pris dans les dents du sceptre vola pour atterrir sur l’épaule de Zeus. Celui-ci fronça les sourcils, le dégoût évident sur ses traits pendant qu’il se défaisait du déchet. - Les phtalates, marmonna-t-il en secouant la tête. Ils sont plus immortels que nous... » Quitte ou double : – Dans la vie quotidienne, il est difficile de trouver l’âme sœur. Dans le cas des gens très riches, qui se sentent constamment menacés par les croqueurs de diamants, c’est presque impossible. Nous leur offrons la meilleure solution de rechange possible. Nos borobos sont programmés pour être les compagnons parfaits. Nous ajoutons à un visage et à un corps qu’ils aiment déjà des traits de personnalité assortis aux leurs : les mêmes goûts musicaux, les mêmes valeurs, la même vision du monde. C’est la satisfaction garantie… Fiche de catalogue ici (vente papier ou numérique) |
Marie-Josèphe est revenue au terroir : Pointe-aux-Oies, sur le bord du lac Huron dans le sud-ouest ontarien. Elle y a soigné sa mère mourante et y est restée après avoir hérité de la maison ancestrale. Malgré sa maîtrise en histoire canadienne avec mineure en ethnographie, elle travaille comme paysagiste, puisque que les carrières académiques ne pleuvent pas dans le contexte économique moderne. Elle vit entre deux mondes : celui de la communauté francophone rurale où elle vit et elle est née, communauté tenace mais constamment menacée de disparition car entourée d'une majorité de langue anglaise; et les grandes villes de London, Toronto et Windsor, où elle a plusieurs amis, dont certains anglophones. Un jour, elle aperçoit une affiche du centre communautaire de Pointe-aux-Oies offrant un atelier en anglais qui invite les gens du coin à « devenir leur propre gourou » en explorant leur « potentiel illimité ». Pourquoi pas, se dit-elle, question de changer la routine et partir l'année d'un bon pas. Et c'est là que les choses se compliquent... Dans un monde où on veut bien croire au miraculeux, faute de véritables options socio-économiques, on peut tout autant croire au sortilège. Puis, Marie-Josèphe n'est pas du genre à garder la langue dans sa poche. Elle ravive les tensions entre les cultures lorsque qu'elle refuse de parler anglais à la pharmacie avec une autre francophone. Les incidents se cumulent. Réussira-t-on à calmer les esprits?
----------------------------------------------------- « La façon de camper les personnages et de dénouer l'intrigue est intéressante et originale. » - Paul-François Sylvestre, L'Action, 11 février 2021, p. 2 et Le Rempart, 11 février 2021, p. 2 « Roman très drôle, aussi vivifiant qu'une ballade dans le sud-ouest ontarien. On y apprend plein de choses et on s'amuse beaucoup à lire les aventures et les mésaventures de Marie-Josèphe Angèle, gouroue malgré elle. » - Francine Ravel, entrevue et présentation, « Gouroueville, un roman situé dans le Sud-Ouest Ontarien », Matins sans frontières, Ici Radio-Canada Windsor, 2 février 2021 « C’est vivant, captivant. On ne s’ennuie pas un seul instant. J’ai trouvé excellente l’idée de la structure autour de l’éphéméride comme un refrain qui rythme le roman. Les références historiques ou mythologiques s’intègrent parfaitement à l’histoire. » - Martine Lydie Jacquot ----------------------------------------------------- J’ai réalisé ce projet en m'imposant une contrainte, soit celle de faire évoluer l’intrigue par l’intermédiaire d’éphémérides. Chaque éphéméride correspond au monde réel, pour un défi plus complexe, mais doit être ramenée à l'intrigue et à son évolution. Cet exercice a provoqué des images et développements tout à fait inattendus mais des plus enrichissants. Le roman est écrit sous forme de journal intime chronologique, à la première personne du singulier. Dans la mesure du possible, les éphémérides se rapportent au sud-ouest ontarien et/ou à l'histoire franco-ontarienne, ou encore, aux saints célébrés ce jour-là (le cas échéant, la vie du saint ou de la sainte sert à présenter un souvenir, un personnage ou une mise en situation, et à faire avancer l'intrigue). ----------------------------------------------------- Consulter la page Facebook. Acheter en format ePub sur Kobo. Acheter en format Kindle ou le livre broché sur Amazon. Merci au Conseil des arts du Canada pour avoir financé la rédaction de cette œuvre. |
L'Éveil de Sycorax
Produit et mis en scène par la Great Canadian Theatre Company, en collaboration avec le Centre National des Arts, dans le cadre du programme The Next Stage. L'Éveil de Sycorax, interprété par Marie-Thé Morin de la compagnie Vox Théâtre, a été présenté lors de la soirée 10 x 10, le 5 avril 1998 : 10 monologues par dix dramaturges sur le thème d'une citation de Virginia Woolf : et si Shakespeare avait une sœur ? Ici, le fantôme de Sycorax, mère de Caliban, est tiré de son cercueil par le vacarme de la tempête invoquée par Prospero, selon le classique de Shakespeare La Tempête... (c) 1998. Voici le texte intégral. |